Intrusion ou aide à la décision ?

Pour faire suite à la section précédente consacrée au recueil de décision, je vous propose de prendre connaissance de ce texte qui émane de Frank Hatem, Docteur en Ontologie et diplômé de Sciences Po.

Il est également l’auteur de la première explication rationnelle de l’origine de l’esprit, il est l’inventeur de la Psychologie Holistique et enseigne la Métaphysique.
Mais avant tout, et en ce qui nous concerne, il est un distributeur actif dans le marketing de réseau.
Et il a écrit ce texte qui définit bien la limite entre ce que nous pourrions considérer comme de l’intrusion dans la vie des gens ou tout simplement une aide à la prise de décision.
La lecture des ces lignes pourrait bien vous enlever toute hésitation ou gêne dans le fait de contacter vos amis ou dans le recueil de décision.

Nombreux sont ceux qui aiment informer mais hésitent à guider les prospects jusqu’à la bonne décision, par crainte d’attenter à leur liberté de choix, rendant leur travail parfois inefficace.
Sous des apparences de respect d’autrui, ce n’est en fait souvent qu’un désir de confirmer ses propres peurs.
L’ego est souvent infirme côté prise de décision, car décider, c’est se reconnaître créateur et responsable, c’est prendre des risques, alors que l’ego préfère être aimé et jouer les victimes.
Par empathie entre les deux egos, on préfère laisser l’autre passer à côté de la chance de sa vie plutôt que s’affirmer décisionnaire, et ainsi on confirme l’autre dans sa position timorée et craintive afin de se confirmer soi-même timoré et craintif.
Ce désir fusionnel est habituel, mais le Soi, contrairement à l’ego, est seul, et doit assumer cette solitude responsable et créatrice, faute de quoi l’ego n’évolue pas et on n’aide en rien les autres.
Le risque de décevoir, d’entrer en conflit, de ne pas être aimé, d’être rejeté, fait peur à l’ego fusionnel, alors que l’ego mature y est totalement indifférent.
Il ne confond d’ailleurs pas «faire de la peine» et «faire du mal».
En étant soi-même, on met les autres face à eux-mêmes, et ce n’est pas forcément agréable pour eux, mais c’est cela le vrai respect, l’exemple de la liberté.
Confirmer mutuellement ses faiblesses, et en particulier la fuite de la décision, n’a jamais rendu service à personne.
Bien sûr la douceur, l’écoute, la diplomatie, toute psychologie sont de mise, et cela n’a rien à voir avec la manipulation.
Il ne s’agit pas de brusquer, il s’agit de présenter les choses telles qu’elles sont, et quand on présente les choses telles qu’elles sont, cela est en général bien accepté.
Aider à prendre une décision est toujours un grand service rendu.
Ce n’est pas du tout une intrusion dans la liberté individuelle.
C’est le contraire.
C’est donner l’opportunité de la liberté.
Car l’ego n’est pas libre.
Il est le jouet de peurs et de croyances inconscientes, et ce qui décide souvent en nous, ce n’est pas du tout notre liberté.
Ce sont simplement nos habitudes réactionnelles et nos peurs.
Il est normal d’être paresseux, d’aller à la facilité, et rien de tel que de suivre les chemins déjà tellement fréquentés par soi comme par les autres. Et comme cela, on se fige un destin.
Mais chacun de nous a des rêves, et la plupart ne les réalisera jamais.
Comment le pourraient-­ils ?
Ils prennent pour de la liberté le fait de toujours reproduire les mêmes schémas auxquels ils s’identifient, avoir les mêmes réactions, garder ses habitudes alimentaires ou de style de vie, convaincus que c’est leur nature et qu’ils ont choisi.
En fait leurs peurs ont choisi pour eux.
Et le pauvre restera pauvre, le malade restera malade, le soumis restera soumis.
Celui qui réalisera ses rêves est celui qui prendra des décisions.
Qui changera ses habitudes.
Et cela ne peut pas ne pas être quelque part un peu douloureux, un effort, qu’on peut faire de soi- même bien sûr, même si c’est rare, mais dans la plupart des cas une aide, une ouverture extérieure est utile.
Et le rôle du coach, c’est précisément d’aider ceux qui en ont besoin, à prendre une ou des décisions.
Je ne peux pas me mettre à vivre différemment si je continue de faire les choses que j’ai l’habitude de faire, et ai peur de faire ce que je n’ai jamais fait.
Souvent le coach, s’il n’oublie pas d’être vraiment à l’écoute, ce qui est l’essentiel de son travail, sait très bien quelle est la bonne décision pour la personne qu’il a en face de lui, et quand l’entraîneur demande à son poulain de faire dix nouvelles longueurs de bassin, il ne l’oblige pas, il explique et l’aide à prendre une décision qu’il ne prendrait pas seul, et à faire ce qui va lui permettre d’atteindre son but.
Il essaie de contourner la fuite et la paresse qui tentent de faire renoncer à un destin nouveau.
Ce n’est facile ni pour l’un ni pour l’autre.
Le poulain a toujours la possibilité de refuser, et si on croit le contraire, c’est vraiment qu’on a envie de voir la faiblesse en l’autre.
Il a aussi le droit de se fâcher avec son coach. Libre à lui. C’est son choix.
On ne peut faire le bonheur des gens malgré eux.
«Certains disent non, certains disent oui, peu importe, au suivant» John Kalench

Nous sommes des coachs, pas des vendeurs

Notre but n’est pas de faire acheter, il est d’aider à l’épanouissement optimum de chacun, sur tous les plans.
Notre satisfaction ne vient que de la réussite de ceux et celles qui nous font confiance, de leur bien-­être global, et de l’approfondissement de l’amitié qui s’ensuit.
Et pour cela, laisser les gens (après un ABC- voir section 1) se faire leur idée sans leur mettre des jalons (livres, cds, réunions pour entendre des témoignages etc.), attendre qu’ils se décident, qu’ils rappellent, sans prendre de rendez-vous rapide précisément pour faire le point sur les besoins, les objectifs de vie, la compréhension du concept, pour complément d’information notamment sur les différentes possibilités niveau prix et conséquences professionnelles et financières, c’est non seulement les laisser à la merci de leurs démons habituels, mais aussi les couper de toute possibilité de changer leur vie pour le meilleur.
Ce qu’ils ne peuvent deviner.
On a une opportunité exceptionnelle entre les mains, mais parfois on fait en sorte qu’elle soit vaine et sans effet.
Car si on n’influence pas positivement autrui, tout le reste du monde, et ses habitudes, se chargeront de l’influencer négativement.
Un coach ne laisse pas son poulain livré à lui-même, décider de son entraînement.
Il sait comment on va d’un point A à un point B, le poulain ne le sait pas.
Une fois établi que la personne a besoin d’arriver au point B et en a envie, cela devient une question de confiance et de responsabilité.
S’il n’y a pas de confiance du côté du prospect (poulain), ou de responsabilité du côté du distributeur (coach), rien n’est possible.
De cela dépend la magie et la réussite, bien entendu, et ce ne sera évidemment pas toujours le cas.
Sans risque, pas de réussite, et avoir peur de déplaire, c’est la certitude d’échouer.
 Frank Hatem

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